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mercredi, février 27, 2019
Aperçu du SIHH 2018: Bientôt un poignet près de chez vous
Le Salon international de la haute horlogerie de Genève, le premier des salons de l'horlogerie de l'année, débute aujourd'hui (15 janvier). Des marques espèrent qu'un grand nombre de nouveaux modèles raviront les consommateurs
Le SIHH s’est agrandi cette année pour présenter 34 marques de luxe - les habituels Cartier, IWC et Jaeger LeCoultres, rejoints par les avant-gardistes Urwerk, H.Moser & Cie, MB & F et HYT.
En signe de changement de temps, cet événement somptueux, qui n’était que sur invitation, est maintenant ouvert au public le dernier jour et accueille des milliers d’initiés de l’industrie et une légion de blogueurs et de «journalistes de la montre»
Au niveau mondial, les ventes de montres montrent des signes encourageants de reprise après deux années de baisse, bien que les détaillants locaux vous diront que les ventes australiennes sont restées déprimées. Mis à part la popularité presque imparable de Rolex, la tendance la plus récente a été d’aboutir à des pièces d’allure vintage qui ne laissent guère présager de l’avenir. Parmi les quelques extraits du SIHH que nous avons vus, cela ne ressemble pas vraiment à une année millésime, mais à un thème d'actualisation avec lequel nous ne sommes pas totalement inconnus. (N'oubliez pas que les marques conservent leurs meilleures performances pour le spectacle actuel, alors surveillez cet espace.)
Dans le haut de gamme, Girard Perregaux s’intéresse par exemple à l’architecture emblématique Three-Bridges (brevetée en 1884), qui remonte au temps des montres de poche avec le Neo Tourbillon Skelton. titane et pvd noir sur les surfaces restantes.
Piaget, qui avait précédemment revendiqué la montre à remontage manuel la plus fine, poursuit avec l'Altiplano Ultimate Automatic, d'aspect similaire, surpassant - ou est-ce le contraire - Octo Finissimo de Bulgari est-il le plus fin automatique à ce jour, avec une épaisseur de seulement 4,30 mm.
Trois ans plus tard, le mouvement et le boîtier forment une seule et même entité, cette dernière servant de platine sur laquelle sont apposés les 219 composants extrêmement fins, certains plus épais qu'un cheveu et les plus visibles du côté cadran de la montre.
Pour un usage quotidien - rendez-le plus abordable - Montblanc joue avec un nouveau jeu sur leur héritage hérité de Minerva (ils ont repris l’ancienne manufacture Minerva) avec des modèles comprenant le chronographe automatique Montblanc Star Legacy.
En plus de sa taille de 42 mm, ce looker classique aurait pu être conçu dans les années 1940, grâce à son bracelet et ses mains bleuies confectionnés à la main.
Ulysse Nardin a également regardé en arrière, à la montre qui les a le plus récemment mis sur la carte avec des passionnés, le soi-disant «Freak».
La nouvelle «Freak Vision» est la première montre automatique de la gamme et intègre des innovations complexes - si c'est ce que vous voulez. Imaginez un "carrousel volant" tournant autour de son propre axe et indiquant l'heure, un balancier ultra-léger en silicium avec des éléments massifs en nickel et des micro-lames de stabilisation, et un boîtier affiné par un cristal bombé. Dans le cas où vous pensiez déjà «c'est moi», sachez que vous demandez 139 600 $.
Pour sa part, De Witt, débutant au SIHH, a complètement évité les mains, produisant un modèle Academie qui se passe de ces choses-là, en s’appuyant plutôt sur de petits disques pour indiquer l’heure du jour. Pas de référence au passé ici.
Nous ne sommes pas sûrs que ce mode de présentation vous donne l’heure en un coup d’œil, mais le mécanisme à "vis sans fin" utilisé par la montre est unique et offre certainement de nouvelles possibilités de divertissement. C’est peut-être ce qu’il faut regarder si vous aimez les machines à vapeur, les trains et le bricolage - ou si vous avez simplement besoin d’une diversion lors de ces réunions sans fin.
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